Les 2 auteurs nous alertent sur la dégradation des relations de travail. Si 70 % des cadres expriment leur satisfaction au travail, seulement 30% des ouvriers partagent cette opinion. La France, serait de ce point de vue avant dernière, en Europe, juste devant la Grèce au niveau de la satisfaction des salariés.

Le modèle de GRH des Ressouces Humaines mis en place apparaît comme un modèle à bout de souffle. La question qui se pose est la suivante: comment bâtir les entreprises de demain avec les méthodes d'avant hier.

Le management est en panne (p 93). Cette panne se caractérise essentiellement par une difficulté qu'ont les managers à énoncer des perspectives crédibles et mobilisatrices pour leurs principauax acteurs.

Les procédures sont surabondantes au détriment de la vision. Pour développer cette vision, les managers peuvent s'appuyer sur 6 points clés:
- Quels métiers choisir ?
- Quel type de clients ?
- Quel périmètre géographique ?
- Qui sont les principaux partenaires ?
- Quels avantages compétitifs cultiver ?
- Quelle place prennent les salariés dans cette stratégie ?

Concernant la vision humaine, les auteurs conseillent de travailler sur 3 axes:
- l'avoir
- l'Etre
- le Savoir

Ces 3 dimensions "humaines" doivent être formalisés dans des tableaux de bord et donner lieu à une comparaison permanente avec les autres indicateurs de performance de l'entreprise. La gestion doit maintenant se pencher sur le capital humain qui constitue l'essentiel de la Valeur. Or curieusement celle - ci est peu pilotée. Il faut oser inverser l'ordre des priorités et faire de l'humain, la valeur clé de l'entreprise.

Dans une économie de la connaissance, "l'avenir appartient aux organisations qui sauront stimuler les talents, l'initiative, l'optimisme et donc le bien être". Cette analyse très pédagogique constitue une invitation à passer d'une Gestion révée voire fantasmée des Ressources Humaines à une fonction pratiquée.

La présidente du Medef engage également des poursuites contre Daniel Dewavrin, le prédécesseur de l'ancien président de l'UIMM. Tous deux affirment que Parisot avait été informée avant l'été 2007 des sorties d'argent en liquide qui ont valu à DGS sa mise en examen.
A lire sur Libération

L'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, a négocié une indemnité de départ d'un 1,5 million d'euros et la prise en charge financière par l'organisation patronale des conséquences de l'affaire des retraits suspects des caisses du patronat de la métallurgie. Laurence Parisot qui n'appréciait guère l'ancien président trouve cette formule assez indécente.
Beaucoup de videos sur Daily Motion et You tube sur cette affaire