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Les 4 Temps du Management




Actualités du Management

Compétitivité prix et conditions de travail

Compétitivité prix et conditions de travail
La pénibilité du travail ne se réduit plus aux facteurs physiques, mais de plus en plus aux facteurs psychiques. On parle de risques psychosociaux. Un médecin du travail les définit de cette façon:"C'est par exemple ne pas avoir le temps de faire son travail correctement, ne pas être reconnu. Des chefs sont trop boostés par leurs objectifs et n'expriment plus de respect". Les gens ont donc peur de ne pas être à la hauteur et cela génère du mal être".

A consulter Metis n°16 de Fevrier 2008
Le site de l'anact
Crise de nerf sur Dailymotion

Smoby-Majorette: Les salariés inquiets et en colère

Smoby-Majorette: Les salariés inquiets et en colère
Devant la frilosité des banques françaises à soutenir leur plan, le groupe de jouets américain MGA Entertainement renonce au pousuivre l'aventure avec l'entreprise SMOBY(Majorette), numéro2 européen du jouet. Sur les 2750 salariés du groupe MGA, 1350 sont des salariés français. Et il ne faut surtout pas parler de désindustrialisation...
La colère des salariés sur Europe 1 - 25 Février 2008

'J'ai fait un rêve' : un merveilleux discours de Martin Luther King (28 Aout 1963)

'J'ai fait un rêve' : un merveilleux discours de Martin Luther King (28 Aout 1963)
"Vidéo: J’ai fait un rêve" discours prononcé par Martin Luther King au Lincoln Memorial de Washington D.C., le 28 août 1963.

"Je suis heureux de participer avec vous aujourd’hui à ce rassemblement qui restera dans l’histoire comme la plus grande manifestation que notre pays ait connu en faveur de la liberté.

Il y a cent ans, un grand américain, qui jette sur nous aujourd’hui son ombre symbolique,a signé la Proclamation d’Émancipation. Cet arrêté d’une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d’espoir, aux millions d’esclaves Noirs marqués par les flammes d’une injustice foudroyante, et annonçait l’aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.

Mais un siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres. Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchaînée
par la discrimination. Un siècle plus tard, les Noirs représentent un îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle. Un siècle plus tard, les Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre. Alors nous venons
ici aujourd’hui pour dramatiser notre condition effroyable.

Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d’un chèque. Quand les architectes de notre république écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d’Indépendance, ils signèrent un billet à l’ordre de chaque américain. C’était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.

Il est aujourd’hui évident que l’Amérique a manqué à cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l’Amérique a passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu’il n’y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d’opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l’Amérique l’urgence absolue du moment. Ce n’est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d’ouvrir les portes de l’opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l’injustice raciale jusqu’au rocher solide de la fraternité.

Que la nation ne tienne pas compte de l’urgence du moment, qu’elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu’à l’arrivée d’une automne vivifiante qui amènera liberté et égalité. L’année 1963 n’est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s’exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n’était. L’Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu’au jour où la lumière de la justice arrivera.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d’actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l’amertume et de la haine pour assouvir notre soif.

Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l’âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence ici aujourd’hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.

Et quand nous marchons, nous devons jurer d’aller toujours de l’avant. Nous ne pouvons pas faire
demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d’un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu’un Noir du Mississippi n’a pas le droit de voter et qu’un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux, et que la rectitude sera comme un fleuve puissant.

Je ne suis pas sans savoir que certains d’entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d’entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d’entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Persévérez dans l’assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption.

Retournez au Mississippi, retournez en Alabama, retournez en Géorgie, retournez en Louisiane, retournez dans les ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d’une manière ou d’une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée du désespoir.

Je vous dis aujourd’hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j’ai quand même fais un rêve. C’est un rêve profondément enracinée dans le rêve américain.

J’ai fait un rêve, qu’un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."

J’ai fait un rêve, qu’un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. J’ai fait un rêve, qu’un jour même l’état de Mississippi, un désert étouffant d’injustice et d’oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

J’ai fait un rêve, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère. J’ai fait un rêve aujourd’hui. J’ai fait un rêve, qu’un jour l’Etat de l’Alabama, dont le gouverneur actuel parle d’interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et sœurs.

J’ai fait un rêve aujourd’hui.

J’ai fait un rêve, qu’un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.

Ceci est notre espoir. C’est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu’un jour nous serons libres.

Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c’est de toi, douce patrie de la liberté, c’est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."

Et si l’Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de l’état de New York. Que la liberté retentisse des hautes Alleghenies de la Pennsylvanie !

Que la liberté retentisse des Rocheuses enneigées du Colorado ! Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie ! Mais pas que ça, que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie ! Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee ! Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi !

Que la liberté retentisse !

Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu Tout-puissant, merci, nous sommes enfin libres !".

"I have a dream" par Martin Luther King
"J’ai fait un rêve" discours prononcé par Martin Luther King au Lincoln Memorial
de Washington D.C., le 28 août 1963.

Affaire Kerviel:des lacunes dans le système de gestion des risques de la Société Générale

Affaire Kerviel:des lacunes dans le système de gestion des risques de la Société Générale
Le Comité spécial a reçu du Conseil d’administration les missions suivantes : s’assurer que les causes et les montants des pertes de trading découvertes en janvier 2008 ont été complètement identifiés, que des mesures sont mises en place pour éviter la survenance de nouveaux incidents de même nature, que l’information diffusée par la banque rend compte fidèlement des constatations des investigations et que la gestion de la situation est bien conduite dans l’intérêt de l’entreprise, de ses actionnaires, de ses clients et de son personnel.

Société Générale: Les 'enjeux' narcissiques des managers dans les organisations

Société Générale: Les 'enjeux' narcissiques des managers dans les organisations
Vincent de Gaulejac et Nicole Aubert nous avaient révélés les fondements du contrat 'souterrain' qui caractérise notre relation à l'entreprise. Leur analyse s'appuit sur les instances de la personalité définies par Freud, en particulier de 'l'Idéal du Moi'. Ils nous expliquent que certains sujets en faille narcissisme, c'est à dire en déficit d'estime d'eux mêmes ,sont prêt à se perdre pour obtenir cette reconnaissance dont il ont tend besoin pour se sentir exister.

L'histoire du trader Jerôme Kerviel le confirme. Il a expliqué au Procureur de la République de Paris, Jean Claude Marin les motivations qui l'ont poussé dans cette conduite de surenchère: 'Il espérait apparaître comme un trader d'exception, un anticipateur des marchés'. Le gain espéré n'etait donc pas pécunier mais narcissique (Il n'y a pas eu d'enrichisement personnel). Pour obtenir 'l'amour', 'la reconnaissance' des chefs, il s'agissait d'apparaître comme le plus puissant des traders. Jérôme avait dû quand même avoir du succès dans ces précédentes spéculations, puisque en plus de sa rémunération fixe, il estimait qu'il méritait de recevoir 300 000 Euros de primes en 2007 en plus de ses 60 000 euros de salaire fixe. Ne s'est il pas laisser griser par la réussite et finalement traverser une phase 'mégalomaniaque'? Apparemment son organisation n'a pas su le ramener à temps à la raison et il se retrouve aujourd'hui en transgression.

Un autre fait divers qui s'est passé à Clermont - Ferrand dans l'entreprise Michelin montre combien l'attachement à l'entreprise peut - être profond et conduire à des comportements d'amour ou de haine qu'on peut retrouver, tant la simlitude semble grande, dans la relation amoureuse.

Le 14 Janvier Marwan (Cf. La Montagne du 30 Janvier), un jeune ingénieur de 32 ans a été mis en examen pour 'abus de confiance, violation d'un secret de fabrique et de livraison à une entreprise étrangère d'informations dont la divulgation est de nature à porter atteinte aux 'intérêts fondamentaux de la nation'.

Il aurait tenté de diffuser auprès de Bridgestone des secrets de fabrication et différents projets confidentiels liés à la branche poids lourd; une activité qui représente près de 40% du CA.

7 e-mails envoyés du 7 août au 11 décembre 2007 montrent qu'il prétendait posseder 2600 fichiers contenant les perspectives de développement de la branche dans les 5 ans à venir.

L'origine de son comportement ne serait pas, selon lui vénale. En Octobre 2006, il aurait eu un conflit assez sérieux avec sa hiérarchie sur le fonctionnement de son équipe, dont il serait resSorti 'meurtri'. Il aurait donner sa démission en espérant que l'entreprise le retiendrait; ce qui n' pas été le cas. il en aurait ressenti une certaine amertume qui l'aurait conduit à envisager, à ce qui ressemble à une sorte de vengeance, même s'il s'en défend. 'Je me suis engagé dans un jeu qui pour moi, comblait un manque'. 'C'était une sorte de lien que je voulais maintenir avec Michelin, une réaction humaine affective'.

N'est ce pas là quelque chose qui ressemble au dépit amoureux. La perte de l'objet aimé réveillerait une sorte de haine 'archaîque' qui ressemble à un fantasme d'abandon.

En mettant constamment les acteurs dans une sorte précarité affective qui consiste à conditionner la reconnaissance au degré de renoncement à soi - même, les organisations en faisant appel à des méthodes de management 'managinaires' ne sont - elles pas aussi complices de ce processus qu'il faut bien quailifier de névrotique ?

L'Express du 20 -02
Nouvel Observateur 20-02

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