Brigitte Duvieusart et Luc Tayart, La philanthropie Un regard Européen, Economica

L’ ouvrage rédigé par deux ouvre un large panorama sur un thème qui recouvre un spectre de pratiques philanthropiques différentes selon les pays, en fonction de leurs pratiques culturelles, leurs niveaux de développement économique, leurs niveaux de redistribution des revenus et de transferts sociaux .
L ‘idée courante - et parfois caricaturale - du riche philanthrope redistribuant sa fortune par amour de l’humanité, relève surtout de la vision anglo-saxonne. Mais il existe d’autres formes de philanthropie liées à la proximité, souvent en Europe, à la famille, plutôt en Asie.
Dans le modèle anglo-saxon, le rapport de la philanthropie est de l’ordre de plusieurs milliards de dollars par an, reposant sur une notion de « give back ». A titre d’illustration, on peut citer les fondations de Bill Gates ou Mark Zuckerberg. Son principe est d’apporter des solutions aux problèmes sociaux, qui s’inspirent du modèle de l’économie de marché.
Les montants financiers sont considérables, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Ils ne couvrent pas pour autant l’accroissement continu du différentiel d’inégalité, ce qui pose un problème sociétal. Dans une vision plus européenne, la philanthropie ne se limite pas à la redistribution du patrimoine de quelques magnats mais elle touche un public beaucoup plus large, de patrimoines moyen, dans une logique caritative de proximité, ce qui permet un contrôle plus efficace de l’affectation des fonds récoltés. Ce principe de rigueur et de pertinence dans l’affectation des fonds constitue un enjeu majeur, notamment pour les associations philanthropiques de proximité. Faut-il privilégier tel ou tel secteur de la recherche médiale ?
Comment répartir les fonds sur l’aide aux plus démunis ? En avançant dans la lecture de ce livre, on ressent l’impérieux besoin d’une coordination entre les divers circuits d’aide, notamment marqués par un éparpillement des donateurs. L’ouvrage propose quelques esquisses de modèles de pilotage amenant à évaluer le « ROI sociétal » de certaines actions.
Cet ouvrage solide est une aide précieuse pour aborder avec rigueur la gestion d’activités appelées à connaître un développement croissant.
L ‘idée courante - et parfois caricaturale - du riche philanthrope redistribuant sa fortune par amour de l’humanité, relève surtout de la vision anglo-saxonne. Mais il existe d’autres formes de philanthropie liées à la proximité, souvent en Europe, à la famille, plutôt en Asie.
Dans le modèle anglo-saxon, le rapport de la philanthropie est de l’ordre de plusieurs milliards de dollars par an, reposant sur une notion de « give back ». A titre d’illustration, on peut citer les fondations de Bill Gates ou Mark Zuckerberg. Son principe est d’apporter des solutions aux problèmes sociaux, qui s’inspirent du modèle de l’économie de marché.
Les montants financiers sont considérables, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Ils ne couvrent pas pour autant l’accroissement continu du différentiel d’inégalité, ce qui pose un problème sociétal. Dans une vision plus européenne, la philanthropie ne se limite pas à la redistribution du patrimoine de quelques magnats mais elle touche un public beaucoup plus large, de patrimoines moyen, dans une logique caritative de proximité, ce qui permet un contrôle plus efficace de l’affectation des fonds récoltés. Ce principe de rigueur et de pertinence dans l’affectation des fonds constitue un enjeu majeur, notamment pour les associations philanthropiques de proximité. Faut-il privilégier tel ou tel secteur de la recherche médiale ?
Comment répartir les fonds sur l’aide aux plus démunis ? En avançant dans la lecture de ce livre, on ressent l’impérieux besoin d’une coordination entre les divers circuits d’aide, notamment marqués par un éparpillement des donateurs. L’ouvrage propose quelques esquisses de modèles de pilotage amenant à évaluer le « ROI sociétal » de certaines actions.
Cet ouvrage solide est une aide précieuse pour aborder avec rigueur la gestion d’activités appelées à connaître un développement croissant.
Autres articles