Chief Happiness Officer, Happiness Manager, Responsable du Bonheur, Chargé de Qualité de Vie au Travail, Culture Leader, autant de termes qui définissent le même rôle.
Vous pourriez néanmoins vous demander : quésako un Chief Happiness Officer ?
Ce nouvel acteur provient de nos voisins les Américains. Apparu au sein du groupe Google il y a quelques années avant de se propager aux entreprises du monde entier (Tanquerel & Condor, 2020), il trouve ses origines dans la Silicon Valley. C’est l’un des salariés engagés par la multinationale Google, Chade-Meng Tan, qui fit évoluer son poste d’ingénieur pour se concentrer sur le bien-être de ses collaborateurs en 2008 en pleine crise économique après 8 ans d’exercice (Hassani, 2017).
On retrouve très souvent ces employés au sein des start-ups (il paraît que ça fait vendeur !). Ce métier s’implante aujourd’hui de plus en plus dans de grands groupes et on voit à présent des Chief Happiness Officer indépendants. Plutôt doués ces américains non ?
Si le rôle d’un Chief Happiness Officer peut être défini comme apporter du « bonheur » aux salariés en entreprise, il n’en reste pas moins un métier plutôt mal connu.
Après avoir mené différentes enquêtes sur le sujet, il s’avère qu’il n’existe ni titre commun, ni formation standard qui pourrait nous aider à comprendre ce qu’est un Responsable du Bonheur. Ils peuvent ne pas toujours porter le même nom, l’important c’est que chacun se considère comme responsable de semer le bien-être au sein de l’organisation.
Ce fameux bien-être des salariés, tant recherché par les entreprises, devient une préoccupation centrale. C’est notamment dû au fait que le bonheur au travail semble exercer une influence sur la performance des collaborateurs. Un salarié heureux est 2 fois moins malade, 6 fois moins absent, 9 fois plus loyal, 31% plus productif et 55% plus créatif, selon une étude menée par Gallup pour la Harvard Business School.
Ce « bien-être » au « travail », les deux termes paraissent diamétralement opposés dans la culture salariale et pourtant ils ne sont pas antinomiques. Ce concept de bonheur au travail provient d’une évolution sémantique, qui a commencé par le développement des risques psychosociaux en passant par le concept de « qualité de vie au travail ».
Cette idée provient de la conviction que la priorité en entreprise : c’est le bien-être des collaborateurs. N’est-ce pas incroyable de se dire que nous pourrions tous potentiellement être heureux au travail, alors que l’origine du mot « travail » provenant du latin « tripalium » était un instrument de torture composé de trois pieux ! Étymologiquement, ce terme désigne en effet la souffrance, la douleur.
Alors, il suffirait d’un seul être humain pour pouvoir inculquer cette nouvelle dimension managériale ?
C’est bien là la question. Le rôle de Chief Happiness Officer demande de nombreuses compétences et qualités nécessaires en entreprise, c’est un travail à la fois inspirant et pratique. Alors est-ce un acteur nécessaire en entreprise ? Ou est-ce un effet de mode managériale pour « bien faire » ?
L’enjeu du bonheur au travail
Une enquête publiée en 2010 par le Sénat français a démontré que le stress coûtait entre 1,9 et 3 milliards d’euros aux entreprises. Celles-ci ont donc tout intérêt à se pencher sur la question du bien-être au travail.
À la suite des travaux de Marie-France Hirigoyen autour du harcèlement moral au travail, la dimensions psychosociale des pathologies du travail s’est affirmée (Hirigoyen, 2017). Selon l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail (2003), le stress professionnel survient « lorsqu’il y a un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et ses propres ressources pour y faire face ». En conséquence du stress peuvent apparaître des risques psychosociaux qui peuvent interagir avec le fonctionnement mental des employés.
Ainsi le mieux-être des salariés est un enjeu contemporain majeur pour les organisations qui répond à de nouveaux désirs des collaborateurs et est un levier de performance collective des plus importants.
C’est cet objectif managérial qui poussent les entreprises à créer des postes de Chief of Happiness. En effet, bien que ce soit un concept très subjectif, une fois que les dirigeants réaliseront que le bonheur en entreprise est le facteur de réussite le plus important aujourd’hui, il devient apparemment essentiel pour eux d’ouvrir des postes.
Selon une étude menée en 2020 par Tanquerel et Condor (2020), les Chief Hapiness Officer sont engagés dans les start-ups à la fois pour supporter les équipes affectées au développement, motiver les salariés et accroitre la cohésion des équipes.
L’étude montre par ailleurs que la création de poste pour ce nouveau métier vient en support aux CEO, qui ne peuvent plus remplir certaines missions à partir d’un certain seuil de croissance de l’entreprise. Alors que les entreprises matures recrutent des Responsables du Bonheur dans le but d’instaurer un nouvel esprit à l’entreprise ressemblant étrangement à celui des start-ups.
Cette fonction est donc apparue selon des besoins en « bonheur au travail » ? Mais c’est quoi, ce bonheur au travail ?
Bien que ce concept soit difficile et subjectif à définir, il concernerait deux dimensions : individuelles et collectives, qui interagissent entre elles.
Le bonheur, selon certains auteurs notamment Feuvrier (2014), dépendrait de différents facteurs comme le simple fait que l’individu soit satisfait de lui-même et autonome, mais qu’il ait aussi un but dans la vie, de bonnes relations sociales qui peuvent être liées à son travail.
« Ce concept d’une infinie complexité peut être considéré comme étant socialement construit et influencé par des facteurs historiques, géographiques, économiques et des normes culturelles » (Hassani, 2017). C’est à la fin du XVIIIème que les concepts de bonheur et travail ont commencés à être associés, notamment à la suite de la révolution industrielle qui vit émerger un bien-être matériel.
Néanmoins il doit être dissocié du concept du « bien-être » des salariés. Selon l’INRS, celui-ci dépasse le cadre de la santé mentale et l’absence de pathologie associée. Il s’appuie majoritairement sur le ressenti de l’individu, de son environnement de travail, de sa satisfaction ainsi que de l’épanouissement qu’il peut en tirer.
Responsable du Bonheur, dans quelles conditions et de quelles manières alors ?
Le rôle de ce Responsable du Bonheur

Pour comprendre au mieux le rôle d’un Chief Happiness Officer, nous avons pu rencontrer différents acteurs tels que Maëlle, Happiness Manager au sein du Village by CA (accélérateur de start-ups par le groupe Crédit Agricole), Jérôme Calonne, CEO du groupe KIABI en Belgique, ainsi que Tiphaine qui travaille au sein du Village by CA dans une des start-ups. Ces différentes interviews ont permis d’éclairer le rôle de ce nouvel acteur ainsi que les bénéfices qu’il peut apporter au bonheur des collaborateurs.
D’après Maëlle, c’est ce nouveau souffle qu’elle tente d’inculquer. Selon elle, la définition du bonheur en entreprise signifie « se sentir bien dans ce que l’on fait et surtout avec ses collaborateurs ».
« Mon but premier, c’est de pouvoir créer du lien entre les startups co-existantes au sein du Village pour qu’éventuellement elles puissent se venir en aide » nous explique Maëlle. Dans un seul objectif, donner à chacun l’envie de se lever le matin et de vouloir aller au bureau, car selon elle c’est ça le bonheur au travail.
Organisation de petit-déjeuner, afterwork, team building … Autant d’événements, d’actions qui permettrait d’atteindre son but au sein du Village by CA !
Une diversité de titres, une diversité de missions. Chaque Chief Happiness Officer a ainsi une grande autonomie pour définir ses objectifs. Au sein du groupe Kiabi Belgique, c’est d’ailleurs l’ancienne Directrice des Ressources Humaines elle-même qui, comme première mission, s’est défini comme Chief Happiness Officer.
Cependant, il existe deux actions génériques que la majorité des Responsables du Bonheur accomplissent : faciliter le travail des collaborateurs et animer des événements fédérateurs. Tout ça dans le seul but d’agir sur l’aspect humain en entreprise.
Comme le précise Jérôme Calonne ou Maëlle, le but visé est de renforcer les liens non seulement entre les collaborateurs et l’entreprise mais aussi les liens des collaborateurs entre eux.
La gestion de conflits, certaines tâches administratives, et si vous demandez poliment, Maëlle vous aidera surement dans la réservation de salle, la demande de nouveau badges, qui normalement ne rentrent pas dans ses attributions. Être Chief Happiness Officer revient à être un vrai couteau suisse, c’est pourquoi les contours de ce métier sont plutôt mal défini. « Je le fais rapidement et avec réactivité, alors ils s’en réfèrent encore à moi. ». Le principe même de la collaboration bénéfique.
Chaque Chief Happiness Officer a une grande autonomie pour définir ses objectifs et ses missions. Aucun poste de Responsable du Bonheur ne se ressemble parait-il. Néanmoins, le Responsable du Bonheur a pour mission de rendre les employés heureux malgré qu’une définition claire soit difficile à émettre.
Cela passe par l’objectif de soulager le stress des collaborateurs (notamment liés à l’utilisation de nouvelles façons de communiquer, de travailler qui peuvent effrayer certains salariés par l’omniprésence et la complexité de ces moyens). « Il y a des outils de communications qui ont été mis en place, des ateliers de sensibilisations qui sont proposés à l’année aux start-ups ».
De manière générale, le Chief Happiness Officer procède à un état des lieux du climat social de l’entreprise. Par la suite, il recourt à diverses méthodes selon les besoins et les caractéristiques de l’entreprise.
Les moments conviviaux organisés par le Responsable du Bonheur comme Maelle a pu nous l’expliquer, permettent de « décompresser », de réduire les effets négatifs d’un rythme de travail éprouvant. Le partage de ces moments informels, comme les salariés qui viennent toquer à la porte de Maelle pour aller boire un café, agissent aussi sur le bonheur de chacun dans l’entreprise que ce soient les salariés ou les dirigeants.
Finalement toutes raisons seraient bonnes pour aller rencontrer le Chief Happiness Officer de l’entreprise.
Il semble que le discours de ces acteurs impacte davantage lorsque leur fonction est directement liée aux équipes sur le terrain. Se rapprocher des salariés et être attentifs leurs préoccupation leurs font gagner en crédibilité. Comme nous l’explique Tiphaine, salariée au sein du Village by CA, « ce métier c’est vraiment purement de la psychologie, du relationnel, aller rassurer les gens et faire du contact, savoir de quoi ils ont besoin. C’est vraiment s’assurer que tout roule et s’assurer que tout le monde est bien à sa place et bien dans ce qu’il fait ». La porte du bureau de Maelle est continuellement ouverte, prête à prendre le temps d’écouter les soucis et questions de chacun et à trouver une solution adaptée, ou simplement à prêter une oreille attentive.
Ce simple fait d’être écouté, d’avoir une oreille attentive, constitue après réflexion un véritable soutien émotionnel. Les échanges opérés avec le Chief Happiness Officer permettent de faire des choix plus judicieux, de dédramatiser certains soucis professionnels mineurs.
Les dirigeants devraient donc se demander pourquoi ils doivent se préoccuper du bonheur de leurs salariés au travail. Réponse unique et simple : le bonheur au travail et la performance des collaborateurs sont étroitement liés.
Il n’y a qu’à regarder Google ou encore Boston Consulting. Ces entreprises américaines, reines dans l’implication d’un Chief Happiness Officer, terminent en haut du classement « Best Companies to work for » en 2011 et 2012 car ces compagnies offrent non seulement une qualité de vie au travail très élevée comparée à d’autres, mais ce sont aussi des organisations en perpétuelles et pleine croissance. Elles prennent en compte le bonheur des salariés très au sérieux et ont été précurseurs dans l’implication de Chief Happiness Officer.
Les employés d’aujourd’hui ne recherchent plus qu’un simple chèque de paie. Ils souhaitent avoir un objectif et la possibilité de perfectionner leurs compétences professionnelles. Les salariés les plus heureux sont plus engagés et sont donc plus productifs, le taux d’absentéisme au travail est beaucoup plus faible.
Alors, messieurs/dames les Responsables du Bonheur, portez vos projets sur des thèmes tels que la liberté, l’autonomie, la compétence, la connexion et la confiance en soi !
Par ailleurs, un environnement de travail sain est important, une culture de travail positive favorise les relations amicales entre employés et accroit le bonheur personnel.
Le Responsable du Bonheur semble donc avoir sa part dans le bien-être des salariés au travail, n’est-ce-pas ? Il ne cherche pas à remplacer les systèmes de gestion du bonheur existants, mais plutôt à les enrichir.
Quelles en sont ses limites ?

Vu comme étant un métier qui repose avant tout sur le relationnel et la psychologie, les Responsables du Bonheur pourraient être perçus comme des emplois fictifs pour une multitude de raisons. Malgré le fait qu’il soit subjectif et difficile à définir, le bonheur représente toutefois un état éphémère qui est propre à chacun comme l’explique Tiphaine, « la vision du bonheur, c’est propre à chacun ». Gagner au loto pourrait rendre quelqu’un d’heureux tandis que d’autres se sentiront plus heureux amoureux.
Dans le cadre professionnel, le bonheur dépend notamment des personnes extérieures, mais qui pourrait réussir à le contrôler ? Que les dirigeants veuillent gérer le bonheur des salariés peut constituer une arnaque intellectuelle.
Certains des collaborateurs jugent que devenir heureux au sein de son entreprise n’est pas forcément conditionné par la présence d’un Chief Happiness Officer, mais plutôt grâce à la structure dans laquelle ils opèrent, le travail qu’ils exercent et surtout les personnes qu’ils croisent au quotidien. Comme l’explique Mr Calonne, « c’est plutôt une conviction première que le bien-être au travail est une clé de performance et de réussite et de culture d’entreprise plutôt qu’un rôle humain en tant que tel ».
Au sein du groupe Kiabi, la clé de voute du changement, c’est quand l’entreprise s’est mise dans un système, dans un process de vision, c’est-à-dire de réécrire avec l’ensemble des collaborateurs la raison d’être de Kiabi.
À titre d’exemple, comme pour le cas de Tiphaine, le salarié peut bien s’entendre avec le responsable du bonheur. Néanmoins cela ne signifie pas que ça aurait changé l’état d’esprit ni le bien-être dans l’entreprise. Le manager de chaque fonction pourrait lui-même jouer le rôle de Responsable du Bonheur sans pour autant recruter une nouvelle personne.
D’après une étude menée par Hassani, « seuls 65% des répondants au sondage occupaient officiellement le poste de Chief Happiness Officer, les autres effectuaient les missions du poste en parallèle de leur fonction principale ».
Par ailleurs, il faut noter que la période de full-télétravail a empêché le développement de toutes activités sur site, qui reposent principalement sur la création du liens entre les salariés. Les Chief Happiness Officer ont donc disparu de la surface durant quelques temps étant laissés à eux-mêmes sans pouvoir accomplir leurs missions.
Et puis, sans pouvoir vraiment évaluer l’efficacité des actions du Chief Happiness Officer, tant qu’il n’existe pas d’indicateurs qui mesurent le bonheur des salariés, cette fonction risque d’être perçue comme « marginale » et « accessoire » au sein de l’entreprise.
Il existerait une instrumentalisation de la santé mentale et psychosociale des employés dans le but de redorer l’image des entreprises. Ce « découplage progressif entre réalités internes et affichage externe de la santé au travail par l’entreprise » (Vuattoux, 2020) est défini comme du « greatwashing ».
Le métier de Chief Happiness Officer est assez représentatif de cette tendance, tout comme les innombrables actions de celui-ci. En effet, étonnamment les entreprises n’ont jamais autant partagé sur les actions qu’elles entreprennent dans le but de rendre leurs salariés heureux alors que les arrêts de travail liés aux questions mentales ne cessent d’augmenter (Vuattoux, 2020).
De surcroit, n’est-ce-pas autoritaire de prétendre s’occuper du bien-être des individus dans la mesure où ce bonheur est considéré comme une affaire privée, qui est propre à chacun ? Et que, dans une culture professionnelle française comme la nôtre, être heureux au travail n’est-ce-pas illusoire ?
Chief Happiness Officer : un effet de mode à ambitions nécessaires ?
« Ce ne serait pas la satisfaction au travail qui contribuerait au bonheur global, mais le bonheur global qui rendrait l’individu heureux dans son travail ». (Feuvrier, 2014).
En définitive, la fonction de Chief Happiness Officer remplie des ambitions nécessaires aux entreprises actuelles qui souhaitent voir leur collaborateur devenir de plus en plus performant. Mais le métier en lui-même parait être une vitrine de « bien se faire voir » quand on comprend que le bonheur des salariés ne dépend pas que d’une seule personne mais bien de l’ensemble de l’entreprise et de ses caractéristiques.
Tandis que certains collaborateurs peuvent ne pas apprécier l’idée d’avoir un Responsable du Bonheur, si la culture d’entreprise en elle-même n’est pas revue pour contribuer à améliorer les conditions salariales, ce fameux Chief Happiness Officer ne pourrait certainement pas atteindre ses objectifs premiers.
Alors, effet de mode ou acteur clé ?
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