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Actualités du Management

Moins anxieux sur la conjoncture, les chefs d'entreprise sont dubitatifs sur la TVA sociale

L'Observatoire ACFCI-Grant Thornton réalisé par Viavoice pour « Les Echos » acte une nette amélioration du ressenti des chefs d'entreprise quant à la conjoncture. 40 % d'entre eux anticipent des effets importants de la TVA sociale sur leur entreprise, et 48 % pour la compétitivité en général.

L'étau se desserre. Après la bonne surprise de la croissance au dernier trimestre l'an dernier (+0,2 %), l'Observatoire ACFCI-Grant Thornton réalisé par Viavoice pour « Les Echos » acte une « très nette amélioration » du ressenti des chefs d'entreprise entre novembre et février. Ainsi, s'ils restent nettement minoritaires, 38 % des 510 dirigeants (représentatifs des entreprises de 5 salariés et plus) interrogés fin janvier et début février se disent « confiants » pour l'économie française « pour les mois qui viennent », un score en hausse de 13 points en trois mois. Ils sont en outre 57 % à se dire confiants pour leur entreprise (+7 points).

Intentions d'embauches

L'emploi et la maîtrise des déficits publics sont toutefois les deux questions, de poids, sur lesquelles les chefs d'entreprise restent les moins confiants (82 % et 80 %). Une situation paradoxale alors que les patrons sont aux deux tiers confiants pour leur chiffre d'affaires, et encore plus significativement sur la motivation de leurs salariés (74 %) et le climat interne de leur entreprise (84 %). Les dirigeants sont même un peu plus nombreux qu'en novembre à anticiper une hausse de leurs effectifs.
Dans cette conjoncture convalescente, les patrons interrogés ne montrent pas un fort enthousiasme vis-à-vis du projet de TVA sociale du gouvernement. Et, cette fois, ils sont plus optimistes quant à son effet sur la compétitivité des entreprises françaises en général que sur celle de leur entreprise. Ils sont ainsi 48 % à penser que l'impact sera « important » ou « très important » pour la compétitivité générale (contre 47 % estimant qu'il sera « faible » ou « très faible »), et seulement 40 % pour leur propre entreprise. Ce chiffre est un peu plus élevé (43 %) dans l'industrie. A titre personnel, la majorité (56 %) des dirigeants interrogés anticipent ainsi un faible impact de la mesure sur leur entreprise.

« Les dirigeants apparaissent, pour une large part, plutôt sceptiques face à une réforme qui leur est destinée en priorité, commente François Miquet-Marty, directeur associé chez Viavoice. Il faut toutefois relativiser ce désaveu : d'une part les interviews ont été réalisées en partie avant l'allocution du président de la République (le 29 janvier), et le travail de pédagogie pourrait convaincre certains dirigeants a priori peu enthousiastes. D'autre part, cette réforme s'adresse d'abord aux entreprises exportatrices ou positionnées sur des secteurs fortement concurrentiels. »

Pour les autres, il est logique que les dirigeants ne s'attendent pas à un impact important. Cela peut expliquer aussi pourquoi le score est plus élevé quant à l'effet global attendu de la mesure. « Quoi qu'il en soit, conclut François Miquet-Marty, au vu de ces résultats, le bénéfice électoral de cette réforme, présentée comme essentielle, pourrait s'avérer limité, y compris auprès des dirigeants d'entreprise. »

VÉRONIQUE LE BILLON, Les Echos

L'A380 va t- il devoir se faire refaire le nez

Mauvaise passe suite, ou simple ajustement de routine ? Déjà ennuyé par un problème de micro-fissures sur les ailes de certains exemplaires de son A380, l'avionneur européen Airbus pourrait aussi devoir changer des rivets sur le nez de ses gros porteurs, selon le Financial Times Deutschland vendredi.

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L'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) prépare une consigne pour échanger 6 rivets en aluminium contre des rivets plus résistants en titane sur le nez des A380, selon le journal économique allemand. Car en cas de choc extrême, comme une brutale dépressurisation, le radôme - la coupole protégeant l'antenne du radar sur le nez de l'appareil - risquerait de se détacher. L'échange des rivets devrait être fait dans les 8 prochains mois, selon la consigne en préparation de l'AESA. Il faut compter environ 3 heures et demi pour changer ces pièces, a déclaré un porte-parole d'Airbus au Financial Times Deutschland.

Airbus relativise

Un porte-parole d'Airbus a souligné que la directive de l'AESA n'était qu'"un projet en discussion" et a relativisé le problème. Ce projet, affiché sur le site de l'AESA, est ouvert à la consultation jusqu'au 14 mars. "Il s'agit là de la vie ordinaire d'un programme aéronautique et le délai de huit mois envisagé pour les compagnies prouve à quel point ce sujet ne relève pas d'une question de sécurité aérienne", a-t-il déclaré. Plusieurs dizaines de rivets fixent le "radôme", le capot en matériaux composites qui protège le nez de l'avion, explique-t-on chez Airbus. Selon le projet de directive, le problème de fatigue des six rivets en aluminium "pourrait conduire à la perte du radôme en vol en cas de dépressurisation brutale" s'il n'y est pas remédié. Airbus a résolu le problème sur les appareils en construction et a envoyé aux clients des recommandations pour intervenir sur les A380 en service, ajoute le projet de directive. "Tous les avions sont passés par là", tempère aussi uinporte-parole de l'AESA. Sur un nouvel appareil "il y a des ajustements qui se font, c'est tout-à-fait normal. C'est Airbus qui nous a alertés, c'est la preuve que le système fonctionne bien".

Début février l'AESA avait annoncé que l'ensemble des 67 Airbus A380 en service dans le monde devaient être inspectés en raison de fissures apparues dans la voilure de certains d'entre eux. Fin 2010 c'étaient les réacteurs Rolls-Royce équipant certains A380 qui avaient dû être révisés d'urgence, après l'explosion de l'un d'entre eux en plein vol d'un avion de Qantas.

Renault compte produire des véhicules électriques en Chine

Le constructeur Renault compte produire des véhicules électriques en Chine, devenue le premier marché

Automobile mondial et où il ne possède pas d'usine pour le moment, a annoncé jeudi son PDG Carlos Ghosn. "Le gouvernement chinois a dit récemment qu'il n'est pas possible d'augmenter des capacités ou de s'implanter en Chine sans apporter certaines innovations", a expliqué M. Ghosn lors d'une conférence d'analystes à l'occasion de la publication des résultats annuels du groupe. "Nous savons que nous devrons amener le véhicule électrique en Chine", a-t-il dit, ajoutant que cela pourrait se faire sous la marque Renault ou sous une autre marque.Selon la presse chinoise, Renault pourrait s'implanter dans la ville de Wuhan (centre), où le chinois Dongfeng possède une usine. Ce dernier coopère déjà avec le japonais Nissan, l'allié de Renault. Les constructeurs étrangers sont dans l'obligation de travailler avec un chinois pour produire en Chine. Le directeur commercial du constructeur français, Jérôme Stoll, avait éclaré le mois dernier qu'il espérait qu'un accord soit conclu cette année et que le groupe puisse commencer à produire des voitures à partir de 2014. La présence de Renault sur le premier marché automobile mondial est pour l'instant anecdotique, avec un peu plus de 24.000 voitures vendues l'an dernier, essentiellement des 4x4 Koleos. Le constructeur est toutefois en train d'élargir son réseau de concessionnaires, qui comprend 80 points de vente.

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