L’auteur s’interroge sur la " cécité " de l’Homo economicus face au hasard et sur son incapacité à prévoir les événements qui n’entrent pas dans son champ habituel de connaissances : " avant la découverte de l’Australie (terre des cygnes noirs), l’ancien monde était convaincu que tous les cygnes étaient blancs ". Il impute cette incapacité à " l’indifférence des économistes aux productions intellectuelles extérieures à leurs domaines ". Il critique plus particulièrement le système gaussien (ou brownien) – selon lequel la distribution des événements aléatoires suit une " courbe en cloche " – qui fonde la plupart des modèles financiers actuels et, notamment, la formule de valorisation des options établie en 1973 par Black, Scholes et Merton. Il ne manque de rappeler que l’application de la formule a conduit à la faillite de leur hedge fund LTCM. L’auteur invite le lecteur à considérer que certains événements hautement improbables sont de nature à modifier la nature même du processus ou du système qui les a engendrés. 
    Le livre, solidement documenté et illustré de nombreux exemples vécus, est écrit dans un style délibérément irrévérencieux et polémique. L’ouvrage (traduit en 25 langues) trouve une étrange résonance dans la crise actuelle. 
   
  
				 
					 Source : Le Cercle Turgot  
   
				 
			 
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				 Le Cygne noir : La puissance de l’imprévisible
			  






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