Résumé :
					 " La question nationale : les enjeux " - Un article publié dans la revue Possibles, Montréal, vol. 1, no 2, hiver 1977, pp. 7 à 18. 
   
La victoire du Parti québécois est indéniablement un événement historique de toute première importance puisqu'elle affecte profondément la dynamique non seulement des rapports entre les groupes ethniques canadiens-français et canadiens-anglais, mais aussi les rapports entre les classes sociales au Québec et au Canada. La force actuelle du P.Q. est de s'être acquis l'appui d'éléments du mouvement ouvrier en manifestant " ses sympathies à l'égard des travail-leurs ", mais sa grande faiblesse est de n'être pas un parti qui puisse véritable-ment défendre tous les intérêts de la classe ouvrière. Il est même à craindre que dans le contexte économique nord-américain et dans le cadre politique canadien, la marge de manœuvre d'un tel parti soit si limitée qu'il soit contraint à gérer la " crise " et à le faire au dépens même de la classe ouvrière, à moins évidemment que celle-ci ne soit politiquement et syndicalement bien organisée. C'est pourquoi, même si la présente équipe ministérielle et parlementaire possède une forte capacité de réaliser d'importantes transformations sociales et politiques, celle-ci doit être l'objet d'une vigilance et d'une critique constantes afin d'éviter que la (nouvelle) petite-bourgeoisie qui contrôle le Parti québécois ne se serve du nationalisme que dans le seul but de se constituer, par l'intermédiaire de l'Etat québécois et en accord avec la bourgeoisie américaine, en une bourgeoisie nationale.
   
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			 La victoire du Parti québécois est indéniablement un événement historique de toute première importance puisqu'elle affecte profondément la dynamique non seulement des rapports entre les groupes ethniques canadiens-français et canadiens-anglais, mais aussi les rapports entre les classes sociales au Québec et au Canada. La force actuelle du P.Q. est de s'être acquis l'appui d'éléments du mouvement ouvrier en manifestant " ses sympathies à l'égard des travail-leurs ", mais sa grande faiblesse est de n'être pas un parti qui puisse véritable-ment défendre tous les intérêts de la classe ouvrière. Il est même à craindre que dans le contexte économique nord-américain et dans le cadre politique canadien, la marge de manœuvre d'un tel parti soit si limitée qu'il soit contraint à gérer la " crise " et à le faire au dépens même de la classe ouvrière, à moins évidemment que celle-ci ne soit politiquement et syndicalement bien organisée. C'est pourquoi, même si la présente équipe ministérielle et parlementaire possède une forte capacité de réaliser d'importantes transformations sociales et politiques, celle-ci doit être l'objet d'une vigilance et d'une critique constantes afin d'éviter que la (nouvelle) petite-bourgeoisie qui contrôle le Parti québécois ne se serve du nationalisme que dans le seul but de se constituer, par l'intermédiaire de l'Etat québécois et en accord avec la bourgeoisie américaine, en une bourgeoisie nationale.
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