Résumé :
					 " Un préjugé puéril que la science historique a battu en brèche dans l’Occident sans arriver à l’en expulser, mais que l’Orient continue à entretenir avec une sorte de piété, veut que chaque peuple soit, à ses propres yeux comme aux yeux du monde entier, l’auteur exclusif de sa propre civilisation et qu’il ne doive rien à l’étranger. Des esprits surannés, restés au stage d’un passé lointain, croient encore trop souvent que la barbarie commence aux frontières du pays natal. C’est ainsi qu’on voit, sur les anciennes cartes géographiques, à l’entour de la contrée spécialement figurée, un espace blanc, nu, vide de noms et d’indications. Il semble que l’honneur national aurait à souffrir, s’il fallait reconnaître à des voisins la moindre part d’influence. L’amour de la patrie, comme l’amour de Dieu, peut dégénérer en fanatisme stupide ; il faudrait, pour satisfaire les maniaques du chauvinisme, que tous les arts, toutes les sciences, toute les découvertes, toutes les inventions aient surgi du sol privilégié qui a eu l’honneur de les porter. " - Sylvain Lévi  - 
   
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