Face aux tensions, aux incompréhensions, ou aux silences pesants, nous avons tous trois chemins possibles :
Je suis passif : je ne dis rien, je ravale, je m’efface. J’agresse : je prends la parole, mais en blessant, en dominant, en écrasant.
Ou je m’affirme : avec calme, clarté et respect — pour moi et pour l’autre.
La minute de courage, c’est ce troisième chemin. Celui de l’affirmation sereine. Celui de la méthode DESC, qui nous invite à :
Décrire la situation, sans jugement, Exprimer ce que l’on ressent,
Spécifier ce dont on a besoin,
Conclure par une ouverture ou une proposition.
C’est une manière de dire :
Je ne me couche pas. Je ne pique pas.
Je parle vrai, avec cœur et conscience.
Parce que le courage, ce n’est pas de crier fort, c’est de parler juste : Ni paillasson, ni hérisson… mais à l’unisson.
Et parfois, une seule minute suffit pour cela.
Et parfois, une seule minute suffit pour cela.
Exemple : Comment recadrer calmement un participant qui part en disgression avec ses voisins avec la méthode DESC.
Décrire : "Depuis un moment, je remarque que tu échanges régulièrement avec ton voisin pendant les explications."
Exprimer : "J’ai le sentiment que tu as peut-être du mal à rester connecté avec le contenu, et ça peut créer un climat distrayant pour les autres."
Spécifier : "Si tu trouves certains passages trop théoriques ou peu clairs, je préfère qu’on en parle ensemble. Ça me permettrait d’ajuster le rythme ou de donner des exemples concrets."
Conclure : "Tu n’es sûrement pas le seul à ressentir ça, et ton retour peut être utile au groupe. On peut prendre un moment à la pause pour en discuter si tu veux ?"