" La notion de vulnérabilité issue des éthiques du care, pourrait-elle trouver sa place dans une refondation de la pensée managériale ? Les nouvelles formes d’organisation du travail, qui valorisent plus les relations entre les personnes que les performances individuelles, pourraient intégrer cette notion pour faire émerger un management humaniste favorisant la confiance et la sollicitude. Une culture de la responsabilité remettant en cause une vision gestionnaire des relations humaines et prenant en compte de la singularité de chacun verrait alors le jour. L’autorité du manager, plus compréhensive envers autrui et soucieuse de le faire progresser, y trouverait une nouvelle légitimité. "
- Eric Delassus - et - François Silva -
" On parle de plus en plus de la vulnérabilité comme d'une force. [...] un dirigeant qui demande de l'aide, qui reconnaît ses lacunes, ou qui reconnaît ses erreurs, est un dirigeant qui ose être lui-même, qui ne prend pas de postures pour se donner des airs. Il se contente d'être là, avec ses faiblesses et le rayonnement positif de ses points forts, qu'il offre généreusement à ceux qui l'entourent. Ce faisant, il encourage implicitement ses proches à faire la même chose, à être vrai et à se mettre au service d'un objectif commun, plutôt qu'à se préoccuper de leur image et de la défense de leur petite personne. "
- Paul Devaux -
" La vulnérabilité exige d'aller dans la profondeur de soi-même et de la relation à l'autre, parce que pour reconnaître ses erreurs et accepter la proximité réelle avec les autres, sans la barrière du statut et du grade, il faut être capable d'assumer ses émotions et celles des autres. [...] Assumer votre vulnérabilité, c'est vous relier à votre créativité, à votre énergie d'entreprendre, à votre bonté naturelle visant à créer de la valeur pour les autres. "
- Paul Devaux -