" Le bore-out syndrom désigne un ensemble de souffrances détruisant la personnalité des salariés inactifs. D'une part, le salarié bénéficie d’un contrat de travail et d’un salaire. D'autre part, ses quelques tâches sont très peu nombreuses ou inintéressantes au possible. Le bore-out est imputable au décalage entre le temps de présence au travail et les volumes d’activités quotidiennes déclarées qui semblent inférieurs à deux heures. "
- Christian Bourion - Auteur, docteur ès Sciences Économiques, professeur à ICN Business School, Directeur de collections, Rédacteur en chef de RIPCO. (1945 - )
- Christian Bourion - Auteur, docteur ès Sciences Économiques, professeur à ICN Business School, Directeur de collections, Rédacteur en chef de RIPCO. (1945 - )
" A part dans la situation particulière dite de " mise au placard " destinée à punir un salarié, le bore-out syndrom résulte d’un processus non-intentionnel, imputable au fait qu’à cause d’améliorations technologiques, de réorganisations ou de la baisse d’activité, certains postes de travail se sont vidés peu à peu de leur contenu, pour se remplir d’inactivité de façon insensée. Le cerveau du salarié qui occupe le poste doit absorber cette inactivité, ce vide, ce qui provoque une grande souffrance. Car il n’y a pas de syndrome plus déstructurant de la personnalité sociale que le bore-out. "
- Christian Bourion - Auteur, docteur ès Sciences Économiques, professeur à ICN Business School, Directeur de collections, Rédacteur en chef de RIPCO. (1945 - )
- Christian Bourion - Auteur, docteur ès Sciences Économiques, professeur à ICN Business School, Directeur de collections, Rédacteur en chef de RIPCO. (1945 - )
" Le mot " bore-out " semble plus proche de la mélancolie et de l'épuisement physique et psychique, et en déborde très largement les limites par son intensité et ses conséquences psychologiques et physiques. "
- François Baumann - Médecin généraliste, fondateur de la SFTG
" Pour être protégé contre le bore-out, un employé doit pouvoir donner un sens à son action quotidienne. Il risque sans cela la souffrance au travail, dont les effets peuvent être également ressentis par les personnes au chômage. Mais chômage ou non, l'absence de satisfaction professionnelle est difficile à vivre dans tous les cas. [...] La personne va commencer par s'autodénigrer, se mépriser peu à peu et va aboutir à perdre toute forme d'énergie. "
- François Baumann - Médecin généraliste, fondateur de la SFTG