La fin du modèle de la compétitivité prix

Les prix : l'ère du soupçon

Envol des étiquettes, problèmes de fin de mois, le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations des Français. Les prix en particulier en sont la cause. Tout augmente sans que l’on comprenne bien pourquoi. On déplore la stagnation des salaires. On avance les hausses des matières premières, celle de l’énergie… et surtout on observe que le consommateur devient chaque jour un peu plus « malin – radin ».

La plupart du temps il ne peut pas faire autrement. D’autant que pour un même objet ou une même prestation, la gamme des prix est large. Le groupe Air-France par exemple avec ses 1800 vols par jour et ses 250 destinations a recensé 20 000 000 de tarifs différents !

Chez eux ou chez SNCF, ça s’appelle yield Management, nous, nous résumerons : « à chaque client son juste prix ». Il est des idées qui sont à remettre en cause. Le prix ne répond plus à l’équation prix d’achat + bénéfice = prix de vente.

Allez-vous y retrouver ! Comment construire un prix ? Comment le rendre en accord avec le produit ou l’image que l’on veut lui donner ? Parce que le rêve et sa promesse font partie du prix, comment prix juste et juste prix seront-il en accord ?


JC Casalegno
Rédigé par JC Casalegno le Samedi 15 Mars 2008 à 11:58

La fin du modèle de la compétitivité prix

Depuis six mois, l’UIMM est touchée par une affaire de retraits d’espèces suspects qui s’élèveraient à environ 19 millions d’euros. Un scandale qui a débouché sur la mise en examen de deux de ses dirigeants, limogés depuis, et sur une situation de crise au sein de patronat français, sous la forme d’un bras de fer entre la présidente de Medef et le Comité des forges.

Depuis la révélation du versement par l’Union des industries et métiers de la métallurgie d’une prime de 1,5 million d’euros à son ancien président, mis en examen dans une affaire de retraits d’espèces suspects, la présidente du Medef affiche une posture morale. Elle a ainsi demandé des comptes à l’UIMM et appelé tous les chefs d’entreprise à la soutenir pour "tout remettre à plat".

Obtenant de la fédération des industries de la métallurgie la remise en cause de la prime de départ de Denis Gautier-Sauvagnac, la mise à l’écart d’un de ses proches et la démission du président de l’assurance chômage, "la patronne des patronnes" aurait pu choisir de s’arrêter après ce premier acte. Il n’en a rien été.

Poursuivant sa croisade au nom de la transparence, Laurence Parisot souhaite voir la fédération de la métallurgie renoncer à ses mandats de représentation patronale dans les organismes paritaires. Une exigence qui a mis le feu aux poudres, déclenchant invectives, escalades verbales et menaces par médias interposés.

Cette guerre entre patronat né au XXIe siècle contre héritiers du Comité des forges est ouverte sur deux fronts : l’argent et les mandats. Aujourd’hui, le Medef gère 900 mandats dans des organismes, qui vont des caisses de retraites à l’assurance chômage en passant par la formation professionnelle.

Les représentants patronaux mandatés - au même titre que les représentants syndicaux - siègent dans les conseils d’administration, gèrent, prennent des décisions et négocient des accords pour les entreprises et les salariés. L’IUMM en détient plus d’une centaine de ces postes, dont la plupart ont un rôle clé dans la négociation sociale nationale : l’UNEDIC (assurance chômage), l’AFPA (formation professionnelle), l’AGIRC (retraite des cadres) ou encore l’APEC (Association pour l’emploi des cadres)...

Après les 600 millions mis à jour à l’occasion de l’affaire des retraits suspects, Laurence Parisot, s’attaquant à la caisse secrète de l’UIMM, souhaite "qu’il y ait un appel d’offres pour que cet argent soit géré le mieux possible".

Depuis six mois, la destination de 19 millions d’euros de cette caisse noire, retirés en liquide entre 2000 et 2007, fait l’objet d’une enquête judiciaire.

L’argent de l’UIMM, utilisé comme outil pour "fluidifier le dialogue social", selon M. Gautier-Sauvagnac sans donner plus d’explications, reste entouré du plus grand secret. Les enquêteurs, qui soupçonnent qu’une partie de cette somme ait pu servir au financement occulte de syndicats, orienteraient par ailleurs leurs investigations sur le terrain des partis politiques.

En effet, un passage du livre Je ne sais rien mais je dirai presque tout de Yves Bertrand, directeur central des renseignements généraux de 1992 à 2007, aurait attiré l’attention du juge d’instruction. L’auteur qui écrit que des "enveloppes" de l’UIMM ont servi à la campagne de Valéry Giscard d’Estaing pour l’élection présidentielle de 1974 devrait être entendu comme "témoin" le 13 mars 2008, dans le cadre de cette enquête.


JC Casalegno
Rédigé par JC Casalegno le Jeudi 13 Mars 2008 à 06:35

La fin du modèle de la compétitivité prix



JC Casalegno
Rédigé par JC Casalegno le Samedi 20 Janvier 2007 à 14:11

La fin du modèle de la compétitivité prix



4 Temps Radio TV Web
Rédigé par 4 Temps Radio TV Web le Samedi 6 Janvier 2007 à 08:29

La fin du modèle de la compétitivité prix

Mardi 29 Août 2006


4 Temps Radio TV Web
Rédigé par 4 Temps Radio TV Web le Mardi 29 Août 2006 à 19:11